Abstract

Pendant les années 1860-1914, des sommes énormes furent investies dans l'expansion des villes de l'Ouest et les municipalités ne participèrent que très peu au financement de ce développement. Sauf quelques exceptions, comme la ville de Birmingham, la plupart des municipalités optèrent pour un laisser-]caire presque complet, comme à Madrid et à Saint-Pétersbourg. C'est ainsi que les œuvres privées de bienfaisance prirent la responsabilité des services sociaux de l'époque et que seuls les capitaux privés contribuèrent, par le moyen des entrepreneurs, à la construction des maisons. Les contracteurs, les entrepreneurs et les sociétés par actions financèrent les entreprises privées qui possédaient les services publics. Déplus, les simples propriétaires se trouvèrent dans l'obligation de participer financièrement à l'amélioration des rues (le pavage, le tracé et l'élargissement) et des systèmes d'égouts et de drainage. Cela n'empêchait pas les citoyens d'être contraints de payer l'impôt foncier, principale source de revenu pour les villes, et de participer activement à l'achat des obligations d'épargne de leur municipalité. L'augmentation de la valeur foncière demeurait le seul avantage pour les propriétaires qui prirent ainsi part au développement de leur ville.

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