Abstract

En 1992, comme en 2005, le Parti Communiste Français (PCF) appelle à voter contre les traités européens soumis à référendum (Maastrich et Constitution européenne) dans la continuité de son rejet traditionnel de l’intégration européenne. Cependant, la nature de ce rejet évolue considérablement au cours de la période. D’une posture quasi souverainiste et qualifiée d’« eurosceptique » dans les années 1990, il passe à une analyse articulée autour de l’anti-libéralisme. Cette évolution est à la fois la cause et la conséquence de la mutation interne du PCF après la guerre froide, des recompositions idéologiques de la gauche, et de l’européanisation de la vie politique nationale.

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