Abstract

Cet article analyse l’évolution de la descendance finale des femmes nées entre 1916 et 1960 dans sept pays d’Europe centrale et orientale (Croatie, République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Slovénie). L’effet de l’élévation du niveau d’instruction sur la fécondité des cohortes est analysé en tenant compte de l’infécondité et des naissances de rang élevé à l’aide des méthodes de décomposition et de standardisation appliquées aux données issues des recensements entre 1980 et 2000. Le recul de la fécondité des cohortes résulte de l’augmentation du niveau d’instruction d’une part et de la réduction du nombre de naissances de rang élevé d’autre part. Ces deux effets négatifs sont partiellement contrebalancés par la diminution de la proportion de femmes sans enfant. L’analyse montre que les évolutions de la fécondité des cohortes ont été largement partagées dans les différents pays, malgré des différences d’intensité. Il ne semble pas exister de tendance de fécondité spécifique aux pays socialistes, excepté la proportion de femmes sans enfant qui continue de diminuer (alors qu’elle augmente dans les pays occidentaux pour les femmes nées après 1940). En Roumanie, Pologne et Hongrie, la politique fortement pronataliste a pu ralentir la baisse des parités de rang élevé.

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