Abstract

Cet article reconsidere la distinction faite par Meyer Schapiro entre l’art en tant qu’objet esthetique (« objet pour l’œil ») et l’art en tant que « vehicule de doctrine ». Il etudie en particulier un triptyque en ivoire du xiie siecle (actuellement au Museo nazionale del Bargello a Florence) ou figure d’une part le Christ terrassant les betes et d’autre part saint Michel tuant le Demon. D’apres son analyse du paradigme du mauvais œil dans l’art medieval, qui protege contre le « desir des yeux », l’auteur avance que ce paradigme s’appuie sur une interaction reflexive entre les deux modeles presentes par Schapiro et conclut en disant que : « Regarder l’art roman est une psychomachia, une bataille pour l’âme du spectateur ».

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