Abstract

The paper studies the recent upward trend in agriculture producers of urban origin or of rural origin that adopted an urban carrier, recently settled in the French rural areas that claim peasant identity. Critics of the “productiviste” agriculture, they adopt practices that respect nature and follow the local habits. These practices match not only the concerns of consumers alarmed by the health scandals related to agricultural production, but also the democratization of high-end gastronomy looking for products with high flavor qualities. It follows an increase in the symbolic value of what is considered patrimony or of excellent flavor. This contributes largely to the success of these former urban people particularly able to put together a show claiming to conduct traditional farm production. This brings them success, highly in contrast with the current crisis in French agriculture, but it does not seem to represent the broad agricultural production.

Highlights

  • Actuellement le jambon et la viande de porc noir de Bigorre sont en vente dans la toute la France chez des distributeurs de produits fins, notamment « Terre d’avenir », qui a à sa tête le fils d’un chercheur du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), militant Slow Food

  • Comme nous l’avons mentionné au début de cet article, il est nécessaire d’élargirla recherche exposée ici, mais, en tout état de cause, les éléments recueillis mettent en évidence la pertinence de s’interroger sur la valorisation symbolique de l’identité paysanne ces dernières années, dans un mouvement inverse du discrédit de la condition de « paysan » qui avait permis, après la Seconde Guerre, l’implantation du modèle productiviste d’après les canons nord-américains

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Summary

Une militance effrénée pour une agriculture saine

A aucun moment Martine et Bernard n’ont cessé de militer dans les cercles biodynamiques qui les avaient séduits lors dans les années 68. Ils leur ont conseillé de garder les vaches (de race locale) qui ne leur donnent pas trop de boulot, et de faire de la qualité, en prenant en compte le fait que « l’herbe est devenue un produit de luxe ». Actuellement le jambon et la viande de porc noir de Bigorre sont en vente dans la toute la France chez des distributeurs de produits fins, notamment « Terre d’avenir », qui a à sa tête le fils d’un chercheur du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), militant Slow Food. Lorsque ce dernier a été présenté à Turin, au salon du goût, Jean Michel a été retenu pour cette mission et avec un membre de Slow Food du Roussillon, ils ont fait déguster le jambon noir de Bigorre avec le Rancio sec, un vin qui se distingue par sa pratique de conservation et dont la production tend, elle aussi, à disparaître, et devenu également « sentinelle ». Il en est très fier, il l’a achetée pour trois sous d’occasion, chez le concessionnaire à Tours

Un rapport sensible aux animaux
La réinvention de la paysannerie ?
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