Abstract

In Asia, the socio-linguistic history has sometimes made blossom the epistolary enunciation on the screen and has sometimes made it whiter. Melodramas developed the oralised destiny-letters as hinges of dramatic narration. Even a cinema under communist regime like that of North Korea maintains this model but by diverting it to the profit of his supreme epistolarian and leader. Starting from the 1990s, filmmakers like Shunji Iwai and Jeong Jae-eun screen the letters by assigning them a veridiction power in conflict: social/persona. Wong Kar-wai extends the epistolary enunciation to the whole narrative structure of the voices over of his films as memory interiorities. Finally, the transition to digital and virtual communication spaces has led filmmakers like Hideo Nakata and Jia Zhangke to underline the hauntological distance, spectral in Derrida’s sense; distance linked to the power of invisible big communicators which become inevitable thirds at the heart of all exchanges.

Highlights

  • Une subdivision de la grande catégorie des mélodrames à lettres-destin se trouve dans le cinéma de Corée du Nord, pays où le contrôle étatique est étendu du scénario au casting en passant par le montage et, tout spécialement la sonorisation à la fois des dialogues et des musiques

  • Qu’elle soit celle du destin tout-puissant ou celle d’une individualité comme celle de Madame de Merteuil, la relation épistolaire devient un simulacre réifié de communication pour un simulacre réifié du monde

  • Post-classical Cinema: An International Poetics of Film Narration

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Summary

Introduction

Ce qui va suivre concerne un corpus de films prélevé dans les cinémas de fiction d’Asie de l’Est qui ont eu, à l’époque contemporaine, un certain retentissement à la fois local et international. Environnés par une tradition épistolaire plusieurs fois millénaires, les cinémas d’Asie de l’Est se sont, donc, appropriés cette forme spécifique d’énonciation. Les élites d’Asie de l’Est, pour marquer leur différence par rapport aux classes inférieures, ont longtemps employé le chinois dans leurs échanges épistolaires, malgré l’existence officielle de langues dites nationales (Haboush, 2009 : 4). Même si le théâtre japonais avait une longue tradition de narrateur sur scène, on peut y voir un double souci de politique linguistique centralisatrice et de contrôle de la parole publique (on peut prendre pour exemple, à ce sujet, et dans le cinéma parlant, les Gravrilov Translator russes qui doublaient tous les films d’une même voix). D’ailleurs, aussi jongler avec un dilemme lié à l’écrit, celui des graphies anciennes du chinois et des graphies modernes qui évoluent, à l’époque, avec la langue parlée elle-même

Mélodrames cinématographiques et lettres-destin
La variante nord-coréenne des lettres-destin
L’énonciation nostalgique vraie : Shunji Iwai et Jeong Jae-eun
L’énonciation d’une d’intériorité mémorielle : Wong Kar-wai
Remarques conclusives
Bibliographie
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