Abstract
Pendant les XIVe et XVe siècles, les attaques des pirates ont, dans toute la Méditerranée occidentale, gravement compromis la sécurité des transports maritimes. A cela s'est ajouté, au cours de longues années et particulièrement à partir de 1420 environ, la guerre entre Catalans et Genois. La façade maritime "française", c'est-a-dire les ports du Languedoc, entre Narbonne et Aigues-Mortes, n'était pas à l'abri de toutes les attaques; mais elle a, tout de même, bénéficié d'une situation relativement privilégiée et d'une certaine sécurité. Ceci est encore favorisé par la politique royale qui cherchait à développer les activités maritimes de ce littoral. Les exportations de produits naturels, principalement les grains, tenaient, dans ces trafics, une place importante. Mais, de plus, la région offrait la possibilité d'importantes relations par voie de terre, grâce à la route relativement aisée qui mettait en relations Avignon d'une part et Barcelone de l'autre. Au temps de la papauté d'Avignon tout d'abord, et même plus tard, Montpellier devint ainsi une place de transit pour les affaires, commerce et finance, entre Avignon et la Catalogne. D'importantes sociétés florentines étaient intéressées dans ces échanges. Enfin, Nîmes, Montpellier et Narbonne étaient les débouchés très actifs des routes venant du Nord, soit de Bourgogne, soit du royaume de France. Aigues-Mortes devint alors, avec la muda de Venise, un des grands ports internationaux de la Méditerranée, mais toujours soumis aux mauvais hasards des conflits politiques et de l’insécurité des mers.
Highlights
The French coast --that is to say, the ports of Languedoc, between Narbonne and Aigues-Mortes-- was not entirely safe, but had a relatively advanta geous situation and a certain security. This was enhanced by the kings of France, who tried to expand the maritime activi- ties of this coast
At the time that the Papacy was tranfered to Avignon and even later, Montpellier became the key centre between Avignon and Cata lonia for business, trade and finances
Very important Florentine groups were interested in these exchanges
Summary
Plusieurs hommes de Corse disent aussi que, en juin 1461, une barque envoyée au Cap Corse pour en ramener du vin n'a pu quitter le port, par peur des galées fran aises qui croisaient dans les parages et s'étaient d ja emparé d'un "navigio" génois37; d'autres bar ques, tr s nombreuses, se trouvaient également immobilisées pour la méme raison.
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