Abstract
Les faibles taux de rétention des programmes de français de base, conjugués au plan d’action du gouvernement fédéral pour accroître le bilinguisme au Canada, ont mené à l’instauration de programmes de français intensif (FI) en 6e année comme solution de rechange pour l’apprentissage du français. Bien que certains rapports isolés semblent indiquer que ces programmes n’ont pas d’incidence négative sur le développement des compétences en langue anglaise, les données empiriques à ce sujet sont limitées. Les auteurs ont ici pour but d’étudier comment les élèves d’un programme de FI obligatoire d’une durée d’un an ont réussi par rapport aux élèves en enseignement de la langue anglaise (ELA) du reste de la province, selon les résultats des tests critériés provinciaux au niveau primaire. La comparaison des élèves des programmes de FI obligatoires aux élèves du reste de la province de Terre-Neuve et Labrador sur une période de huit ans, de 2005 à 2012, révèle que les élèves de FI, au terme de la 6e année, ont moins de chances de décrocher une note adéquate aux tests critériés d’ELA, pour toutes les tâches évaluées : écriture sur demande, lecture de poésie, lecture de textes informatifs et écoute. Les auteurs analysent la signification pédagogique de ces résultats et leurs conséquences.
Talk to us
Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have
Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.