Abstract

Les actions de fidélité sont perçues par certains comme un encouragement à une détention actionnariale de long-terme, tandis qu’elles ne sont pour d’autres qu’un outil d’enracinement des actionnaires contrôlants. Cet article contribue à ce débat en analysant l’impact de la Loi Florange qui fait des actions de fidélité à droit de vote double la règle de droit par défaut tout en offrant la possibilité d’y déroger par un vote en assemblée générale. Les entreprises qui rejettent (adoptent) le droit de vote double enregistrent des réactions boursières négatives (positives). La comparaison des entreprises dont les statuts prévoyaient des actions de fidélité à vote double avant la Loi Florange – environ 2/3 des firmes françaises – et des nouveaux adoptants suggère que les coûts et bénéfices de ces actions dépendent des caractéristiques des entreprises.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call