Abstract

Dans un rapport détaillé qu'il adressait au Parlement sur l'activité de son ministère dans les premières années du Royaume d'Italie, le ministre des Travaux Publics, Stefano Jacini, évoquant l'écart des réseaux routiers hérités des différents États pré-unitaires, insistait sur l'exécrable situation de l'ancien Royaume des Deux-Siciles. Alors que l'on comptait 154 m de routes nationales et provinciales pour 1 km2 de superficie en Toscane, 132 m en Ombrie et dans les Marches, 128 m dans les provinces lombardes, le chiffre tombait au-dessous de 65 m dans le Mezzogiorno péninsulaire en 1863. Ce déséquilibre s'aggravait encore si l'on prenait en compte la voirie communale.Il ajoutait cependant un correctif :Ce n'est pas à dire que toutes les provinces méridionales aient été dépourvues d'un convenable réseau routier : outre ce qu'il en existait autour de la capitale, la Terre de Bari, la Terre d'Otrante et une partie de la Capitanate avaient été pourvues, principalement grâce aux soins des administrations provinciales, d'un réseau assez serré et correctement entretenu de routes qui reliaient les principales agglomérations de ces riches provinces.

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.