Abstract

Dans le contexte de l’héritage canadien de colonialisme et de profond racisme, les musées ont contribué à l’oppression des Noir.e.s, des communautés de couleur et des peuples autochtones en gardant le silence ou en supprimant certaines histoires sous prétexte d’« objectivité ». Cet article examine les pratiques commissariales de deux femmes noires canadiennes, Gaëtane Verna, directrice et conservatrice en chef de la galerie d’art contemporain The Power Plant, et Andrea Fatona, commissaire indépendante, afin de situer le commissariat critique à l’intérieur de perspectives afroféministes intersectionnelles. En conformité avec une base conceptuelle fondamentale de ce féminisme, je soutiens que ce qui rend l’acte commissarial « critique » est la reconnaissance non seulement de la position qu’une personne occupe dans la société, mais aussi de celles dont elle ne fait pas toujours l’expérience. En examinant les pratiques de ces deux femmes, je mets au jour une riche histoire de l’art et du commissariat des Noir.e.s au Canada.

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