Abstract

L’étude a eu pour objectif d’évaluer l’efficacité d’un traitement combiné à base de progestérone intravaginale sur l’induction de l’oestrus de femelles croisées au Cameroun. Un total de 116 vaches Goudali (Bos indicus) x Charolaises (Bos taurus) ayant mis bas au moins une fois, sans antécédent pathologique, avec une note d’état corporel supérieure à 2, ont été sélectionnées dans des élevages du département de la Vina (arrondissement de Nyambaka). Elles ont été rassemblées dans un ranch et réparties en lots de 10 animaux. Le protocole d’induction et de synchronisation des chaleurs a consisté en la pose d’un dispositif intravaginal à base de progestérone (Prid Delta) pendant huit à neuf jours. Vingt-quatre heures avant son retrait, une injection de cinq millilitres de prostaglandine F2alpha (Dinoprost, Enzaprost) a été administrée. Au moment du retrait, 500 UI de gonadotropine chorionique équine ont été injectées. Cinquante-six heures après le retrait, l’insémination a été effectuée à heure fixe avec de la semence de taureaux Gyr et Brahman. Les taux d’induction de l’oestrus et de synchronisation, de rétention du dispositif intravaginal, de gravidité en première insémination, de fécondité, et d’avortement ont été respectivement de 100 %, 100 %, 56,0 %, 51,7 %, et 4,3 % (en % des vaches traitées). Le Prid Delta s’est révélé efficace pour l’induction des chaleurs et l’obtention de gravidités chez les vaches Goudali x Charolaises.

Highlights

  • L’élevage bovin au Cameroun occupe une place importante dans le système de production animale avec environ sept millions de têtes

  • Les performances de reproduction et de production des veaux issus des croisements devront être évaluées en milieu éleveur

  • JK et SH ont conçu l’étude ; I a recueilli les données et rédigé la première version du manuscrit ; JK, VNN, I, CTZ et SH ont participé à la planification de l’étude et révisé le ms.; I et CTZ ont effectué les analyses statistiques ; tous les auteurs autorisent la soumission de la version finale en vue de sa publication

Read more

Summary

Introduction

L’élevage bovin au Cameroun occupe une place importante dans le système de production animale avec environ sept millions de têtes. Les bovins représentent 10 % du cheptel global des animaux dans le pays (Minepia, 2015). Les chercheurs de la zone tropicale et subtropicale ont tenté par différents moyens d’augmenter l’efficacité des troupeaux bovins en vue de couvrir les besoins en lait et en viande d’une population dont le taux de croissance est parmi les plus élevés au monde. Les bovins locaux camerounais sont élevés selon un mode traditionnel avec peu de programmes d’amélioration génétique, et en particulier peu de recours à l’insémination artificielle (IA). Cette dernière a été introduite pour la première fois en Afrique en 1935 au Kenya, puis s’est généralisée dans toute l’Afrique subsaharienne à la faveur de différents projets d’amélioration génétique (Kouamo et al, 2009)

Objectives
Findings
Discussion
Conclusion
Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call