Abstract

L’application des techniques de superovulation et de production d’embryons est incontournable pour la conservation des ressources génétiques ovines. L’objectif de la présente étude a été d’évaluer l’effet de l’administration de deux doses d’hormone folliculostimulante d’origine porcine (pFSH) sur le délai d’apparition et la durée de l’œstrus, la réponse ovarienne, et la production d’embryons chez les brebis des races Ouled Djellal (OD) et Hamra (H). Les brebis OD (n = 15) et H (n = 14) ont été synchronisées par la pose d’éponges vaginales imprégnées avec 40 mg d’acétate de fluorogestone (FGA), et superovulées par l’administration de 16 ou 20 UA de pFSH durant les trois derniers jours du traitement progestagène. Le septième jour après œstrus et saillie naturelle, les embryons ont été collectés par laparotomie. Chez les brebis OD le début de l’œstrus a été plus précoce avec l’utilisation de 20 UA qu’avec celle de 16 UA (22,1 ± 4,5 vs 25,0 ± 3,5, p < 0,05), de même la durée de l’œstrus a été plus longue (34,0 ± 6,6 vs 40,0 ± 7,1, p < 0,05). Chez les brebis H l’augmentation de la dose de pFSH de 16 UA à 20 UA a induit une baisse de production d’embryons : taux de collecte 72,2 vs 47,1, p < 0,001 ; nombre de structures récoltées 5,9 ± 3,4 vs 3,6 ± 2,1, p < 0,05 ; nombre d’embryons récoltés 3,2 ± 1,9 vs 5,1 ± 2,6, p < 0,05 ; embryons de grade 1 et 2, 4,3 ± 2,4 vs 2,1 ± 1,7, p < 0,01. En revanche, chez les brebis OD le taux d’ovulation et la production d’embryons ont été nettement améliorés lors de l’utilisation d’une dose de 20 UA : nombre de corps jaunes 6,9 ± 3,9 vs 10,4 ± 5,4, p < 0,05 ; nombre d’embryons récoltés 3,2 ± 2,0 vs 5,1 ± 2,3, p < 0,05 ; embryons de grade 1 et 2, 2,2 ± 1,6 vs 4,3 ± 1,7, p < 0,05. Les résultats indiquent que la réponse ovulatoire, l’œstrus, et la production d’embryons sont influencés par la dose de la pFSH et par la race.

Highlights

  • L’intervalle moyen entre le retrait de l’éponge et le début de l’œstrus, compris entre 16 et 32 heures, a ainsi été comparable à celui rapporté par Baril et al (1993) chez des brebis Lacaunes traitées avec 20 unités Armour (UA)

  • Les auteurs remercient Messieurs Gérard Baril de l’Institut national de recherche agronomique de Tours, France, et Jean-François Beckers de la Faculté de médecine vétérinaire de Liège, Belgique, pour leurs contribution et collaboration permanentes

Read more

Summary

Introduction

1. Institut des sciences vétérinaires, Université de Blida 1, BP 270 Blida 09000, Algérie. 2. Faculté des sciences de la nature et de la vie, Université de Blida 1, Blida 09000, Algérie. Diminuer drastiquement, pour passer de 2 500 000 têtes dans les années 1980 à 55 800 têtes en 2003 (Feliachi et al, 2003). Les deux races ont connu des pratiques de croisements anarchiques ou non contrôlées (Djaout et al, 2017), situation qui favoriserait la disparition des standards phénotypiques, du potentiel génétique, et l’augmentation de la consanguinité dans les troupeaux. De production et de transfert d’embryons sont d’un grand intérêt pour conserver les ressources génétiques ovines

Objectives
Findings
Discussion
Conclusion
Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call