Abstract

The SU.VI.MAX study is a double blind, randomised, placebo-controlled trial testing, for 8 years, the effect of a combination of antioxidant vitamins and minerals, at doses considered to be nutritional (120 mg vitamin C, 30 mg vitamin E, 6mg beta-carotene, 100 lg selenium and 20 mg zinc) in reducing cancer and ischaemic vascular disease incidence in a general population (12,741 middleaged). After 7.5 years, low-dose antioxidant supplementation had no effect on vascular disease incidence. This dose lowered, however, total cancer incidence in men, but not in women. With regard to contradictory results of observational and interventional studies published for the last decades, we can consider that the effect of antioxidant on cancer may depend on the doses (nutritional versus pharmacological), baseline antioxidant status (different between gender and/or nutritional status) and health status of subjects (healthy versus cancer high-risk subjects). Antioxidant supplementation may have a beneficial effect on cancer incidence only in healthy subjects who are not exposed to cancer risk, and with a particularly low baseline status. Finally, antioxidants as well as free radicals appear to be ambiguous nutrients with a wide range of benefits and toxicity. High doses of antioxidant supplements may be deleterious in high-risk subjects without any clinical symptoms in whom the initial phase of cancer development has already started.

Highlights

  • C’est-à-dire l’excès de radicaux libres non neutralisés par les défenses anti-oxydantes, est très dommageable pour les macromolécules essentielles de nos cellules, entraînant anomalies d’expression des gènes et des récepteurs membranaires, prolifération ou mort cellulaire, troubles immunitaires, mutagenèse, dépôts de protéines ou de lipofuschine dans les tissus

  • En dehors des études fondamentales, de nombreuses études cliniques et épidémiologiques ont fourni, depuis une vingtaine d’années, des arguments de présomption forts en faveur de l’existence de liens entre les apports alimentaires en antioxydants et le risque de développement de certains cancers ou cardiopathies ischémiques, sans qu’une relation de causalité ait pu être établie

  • La participation et l’adhésion à l’intervention ont été bonnes : en moyenne 79 % de la quantité des apports supplémentaires en antioxydants ont été pris

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Summary

Matériels et méthodes

Il s’agit d’une étude épidémiologique longitudinale avec un essai contrôlé (essai randomisé en double aveugle). Les personnes sélectionnées ont été randomisées en deux groupes égaux : l’un a reçu une association de vitamines et minéraux antioxydants à doses nutritionnelles (n = 6 481), l’autre recevant un placebo (n = 6 536). Les groupes de sujets ayant reçu les vitamines et minéraux antioxydants ou le placebo étaient à l’inclusion parfaitement comparables sur le plan de l’âge, des catégories socioprofessionnelles, du niveau d’étude, du statut matrimonial, du tabagisme, des pratiques contraceptives et du statut ménopausique (pour les femmes). Après 2 ans, les taux sanguins de vitamines C et E, de bêtacarotène, de zinc et de sélénium sont significativement plus élevés dans le groupe « antioxydants ». Chez les hommes du groupe « placebo », les niveaux initiaux des taux sanguins de bêtacarotène et vitamine C sont inversement associés avec le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires. Cet effet n’a pas été relevé chez les femmes : 171 femmes dans le groupe « placebo » ont développé un cancer et 179 femmes dans le groupe

Incidence rate
Findings
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