Effects of 20 years of grazing exclusion in an area of the Queen Elizabeth National Park, Uganda

Abstract

SummaryThe floristic and structural changes resulting from the long‐term exclusion of large herbivores from an experimental area set up in 1971 have been analysed, comparing it to two plots in the surrounding grazed and trampled area.The vegetation of the area is grassland with thicket clumps, with Sporobolus pyramidalis P. Beauv. dominating the grassland and Capparis tomentosa Lam. dominating the thicket layer. The survey showed that long‐term exclusion of herbivores results in: (i) higher density and cover in the grass and thicket layer, (ii) lower biodiversity in the grass layer and in the isolated shrubs, (iii) higher root biomass, probably due to the absence of trampling. Despite the difference in area, no difference was noted between the biodiversity of the thicket clumps of the ungrazed area and the grazed and trampled plots.RésuméOn a analysé les changements floristiques et structurels résultant de l'exclusion à long terme des grands herbivores d'une zone expérimentale établic en 1971, en la comparant à deux zones situées dans la région voisine, pâturée et piétinée. La végétation de la région est une prairie avec des massifs de buissons, avec Sporobolus pyramidalis P. Beauv. dominant la prairie et Capparis tomentosa Lam. dans les buissons. L'étude a montré que l'exclusion à long terme des herbivores aboutit à: (i) une densité et une couverture plus grandes de l'herbe et des buissons, (ii) une biodiversité plus faible dans la couche herbeuse et dans les fourrés isolés et (iii) une plus forte biomasse des racines, due probablement à l'absence de piétinement. Malgré la région beaucoup plus élevée, on n'a noté aucune différence de biodiversité dans les agglomérats de buissons dans la zone non pâturée.