Abstract

Selon les analyses traditionnelles, les questions echo sont caracterisees par le fait qu'elles repetent un enonce precedent, qui peut etre declaratif, interrogatif ou imperatif. Elles ont ainsi plus en commun syntaxiquement avec l'enonce precedent qu'avec les interrogatives qui ne font pas echo. Leur fonction principale consiste a clarifier la forme ou le contenu de l'enonce precedent. Dans cet article, l'A. critique ces analyses traditionnelles en avancant deux arguments : d'une part, il n'y a aucune raison, qu'elle soit linguistique ou pragmatique, de distinguer les questions echo (ex : (A) Je pars mardi. (B) Tu pars mardi ?) des questions sans enonce precedent (ex : A marche vers la porte. (B) Tu pars ?) ; d'autre part, les questions echo sont autant des interrogatives que les interrogatives ordinaires, et leur fonction est automatiquement previsible a partir du fait selon lequel elles impliquent un type de metarepresentation non present dans les interrogatives ordinaires. L'A. illustre son propos en utilisant la theorie de la pertinence et ses notions de metarepresentation et d'enrichissement pragmatique pour analyser le contenu des questions echo

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