Abstract

Les pays émergents ne sont plus ignorés quant à leur impact sur l’économie mondiale comme sur la croissance et les emplois sur tout le globe. Leur géographie se diversifie et même s’universalise (Chancel et Degans ; 2013). Du niveau global au niveau local, plusieurs intervenants institutionnels s’ingèrent implicitement, dans le pouvoir et la gouvernance économique, des pays et des régions, par la dissémination des pratiques managériales concernant la gestion des cadres à haut potentiel. Dans le contexte des pays « en voie d’émergence », la gestion des talents devienne un attrait majeur, non seulement pour les investisseurs mais également pour les décideurs politiques locaux. Le savoir social recherché par les expatriés est au contraire l’un des acquis des impatriés. En Afrique subsaharienne l’émergence a d’autres couleurs. L’équation s’inverse en mobilisant les talents à contribuer dans l’aventure de renforcement des capacités. Telle est la question qui sera posée dans cette étude, en passant du niveau global jusqu’au niveau local, en vue de tenter d’examiner les pressions et les contraintes de la globalisation sur les marchés émergents. Nous examinerons dans un premier temps l’importance de la gestion des talents dans les économies émergentes avant se focaliser, par la suite, sur le concept de capacité à renforce aussi bien au niveau étatique, qu’organisationnel et/ou individuel. Des résultats empiriques, émanant du cas de la côte d’Ivoire, seront synthétisés et discutés comme exemple de traduction « contextuelle » du management des talents à l’africaine.

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