Abstract

Comme le rappelle Elisabeth Badinter, la masculinité est essentiellement relationnelle : la virilité doit se prouver face au groupe des autres hommes et se définir au travers de processus de différenciation successifs vis-à-vis, notamment, du féminin, à commencer par la mère. L’amour et la sexualité sont également fondamentales dans la construction des identités de genre. Après la révolution sexuelle des années 1970 et la remise en cause progressive de la domination masculine et du patriarcat, les mécanismes de séduction changent. Vestiges d’une hiérarchie sexuelle et sociale dépassée, Don Juans et machos sont mis à mal par les auteurs. Dans un contexte marqué par l’annonce d’une crise de la masculinité, les quatre séducteurs mis en scène par Nelly Kaplan, Roland Topor et Juan José Bigas Luna dans la dernière décennie du 20ème siècle sont l’occasion de questionner une identité masculine et des rapports entre les sexes devenus problématiques.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call