Abstract
<titre>Résumé</titre>Notre étude se propose de quantifier l’effet causal de la délinquance subie par les ménages sur leur probabilité de déménagement. Plus précisément, nous analysons simultanément les deux phénomènes, délinquance subie par le ménage et déménagement, en tenant compte de l’endogénéité potentielle de la victimation, mais aussi de celle de la localisation initiale du ménage dans l’espace des communes. Les données utilisées proviennent des enquêtes permanentes sur les conditions de vie des ménages (epcvm) réalisées par l’insee entre 1997 et 2002. Ces données ont été enrichies par nos soins de variables provenant du recensement général de la population de 1999 et des déclarations annuelles de données sociales (dads). Nos résultats montrent que les ménages de revenu moyen ou élevé partent plus à la suite d’une atteinte à leurs biens (cambriolage ou vol de véhicule). Mais ils déménagent moins que les plus pauvres à la suite d’une agression physique contre l’un de leurs membres.
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