Abstract

Dix ans après son lancement à Helsinki, la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) a doté l’Union européenne d’une véritable politique de gestion de crises et de maintien de la paix. En développant des capacités communes pour intervenir dans les crises et les conflits en Europe et au-delà, les vingt-sept ont choisi l’autonomie, même si la défense de l’Europe reste la prérogative de l’Organisation du traité de l’atlantique nord. À la fois civils et militaires, les instruments de la PESD permettent une action large, qui soutient la diplomatie de l’Union – comme le suggèrent les nombreuses missions menées depuis 2003 dans les Balkans, en République démocratique du Congo, à Aceh ou dans le Caucase. Au-delà de la PESD, la Stratégie européenne de sécurité s’appuie également sur des leviers d’influence économiques, financiers, politiques, normatifs… au service de l’action externe de l’Union. Mais la PESD constitue-t-elle vraiment un outil de politique étrangère ? Un instrument au service d’un intérêt proprement européen : un intérêt commun qui déborderait le cadre et les objectifs de la gestion des conflits ?

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