Abstract

Centré sur certains aspects de la diaspora arménienne et de la République d’Arménie, cet article met en lumière l’émergence de modes d’engagement relativement nouveaux entre la « diaspora » et la « patrie » au xxi e siècle. Il examine en particulier le rôle d’un type spécifique d’organisation de la diaspora qui se positionne comme un intermédiaire facilitant les voyages des jeunes Arméniens de la diaspora dans le pays promu comme leur patrie ancestrale. Les organisations en question affichent une certaine ambivalence vis-à-vis de l’État arménien lui-même, en contournant largement les structures politiques et bureaucratiques de ce dernier. Ces organisations opèrent plutôt dans une « zone grise », une zone intermédiaire entre les acteurs étatiques, les organisations internationales et les agences communautaires locales, offrant un modèle d’activisme transnational décentralisé. À l’aide de trois exemples distincts d’organisations de ce type, l’article montre que, tout en promouvant des activités très similaires, elles créent une diversité de cadres idéologiques de mobilisation de la diaspora et de construction de la « patrie ». En outre, l’article oppose ces méthodes à celles de l’État arménien visant à « enraciner » la diaspora. L’article conclut que la politique d’enracinement par un engagement transnational entre les communautés de la diaspora arménienne et la République d’Arménie tend à rester plurielle et décentralisée, compte tenu de la nature disparate de la diaspora arménienne et de la faiblesse relative de l’État arménien.

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