Abstract

Préoccupés par la conservation de leurs collections de peintures, les amateurs d’art parisiens font appel, entre 1789 et 1870, aux restaurateurs de tableaux, ces derniers relevant d’une profession qui, à l’époque, se définit indépendamment de celles du marchand, de l’expert ou même du peintre. Si le restaurateur intervient sur les œuvres du particulier, il joue, par ailleurs, pour l’amateur, un rôle de guide dans sa connaissance, voire dans son apprentissage, des procédés picturaux. Progressivement, ce rapport à la matérialité de l’œuvre contribue à intégrer le collectionneur au sein des commissions muséales en tant que conseiller, avant d’acquérir un statut privilégié au sein du musée à partir des années 1860 par le legs de ses œuvres.

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