Abstract
AbstractAgricultural programme planners have commonly assumed that, to adopt new crops and inputs, small-scale farmers need financial loans, and that private land titles help them to borrow by providing a form of collateral for mortgages. The experience of the over 2 million Luo people and others in Kenya shows how inappropriate this theory can be in a tropical African context.With a land-holding system based on patriliny, the hosting of in-laws, and other principles, Luo tend to live among kin. They continue to justify land claims largely by labour, by the presence of ancestral graves, and by the group membership these represent. These patterns persist despite individual titling by the government since the 1950s. Financial institutions trying to foreclose on defaulters, and buyers trying then to move on to those lands, face stiff social a~hd political resistance, sometimes violent. The government land register obsolesces, and double-dealing proliferates. The mortgage system breaks down.Other problems in exogenous finance are legion. Credit means debt. It also means patronage, at international, national, or local levels. Neither public nor private financial institutions have overcome the great cultural, political, or pragmatic difficulties of lending to small farmers for staple food cropping or most other farm activities. These people have important debts and obligations of their own already, some quite subtle and some long-term. The promise of more loans, the most commonly cited justification for freehold tenure, proves largely illusory in western Kenya, as in many other rural parts of tropical Africa. Aid strategies based on saving and investment, and on non-financial intervention, hold more promise.RésuméCeux qui ont établi la planification agricole ont assumé de facon générate que, pour adopter les nouvelles cultures et ressources, les fermiers à petite échelle ont besoin de prêts financiers, et que le titre de propriétaire leur permet d'emprunter en constituant une sorte d'engagement pour une hypothéque. L'exemple du peuple Luo de plus de deux millions et des autres au Kenya, montre que cette théorie n'est pas due tout appropriee dans le contexte d'une Afrique tropicale.En raison d'un systeme foncier basé sue l'héritage père-fils, le recueillement des belles-families, et d'autres principes, les Luo ont tendance à vivre en communaute familiale. Us continuent à justifier leurs demandes de terres essentiellement par leur travail effectué, par la présence des tombes ancestrales, et par l'appartenance au groupe que celles-ci représentent. Ces modèles persistent, même depuis que le gouvemement a attribué des titres de propriété individuels à partir des années 1950. Les institutions financières qui tentent de saisir les débiteurs, et les acheteurs qui essaient de prendre possession de ces terres, se heurtent à une résistance ferme à la fois sociale et politique, et parfois même violente. Le registre des terres du gouvemement tombe en désuetude, et le procédé du double-jeu prolifère. Le système de l'emprunt s'effondre.Les autres problèmes en finance exogène sont multiples. Le credit est un signe de dette. II signifie aussi le patronage, aux niveaux international, national, ou local. Aucunes institutions financières publiques ou privées n'ont pu surmonter les grandes difficultés culturelles, politiques ou pragmatiques pour prêter à de petits fermiers pour la production alimentaire de base ou la plupart des autres activités de la ferme. Ces gens ont déjà leurs propres dettes de reconnaissance, à plus ou moins long terme. La promesse d'emprunts supplémentaires, ce qui est le plus regulièrement utilisé pour justifier la propriété fonciére libre, se revèle être fortement illusoire dans le Kenya de l'ouest, comme dans beaucoup d'autres régions de l'Afrique tropicale. Les stratégies d'aides basées sur l'épargne et l'investissement, ainsi que sur des interventions non financieres donnent plus d'espérances.
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