Abstract

IntroductionDes analyses bibliographiques antérieures ont révélé que les radiographies de l'abdomen (RXA) effectuées dans les services d'urgence et d'accident avaient une faible sensibilité, un taux élevé d'imagerie complémentaire et un taux de non-alignement par rapport aux lignes directrices du Royal College of Radiologists (RCR). Une étude a été réalisée pour examiner la pratique actuelle dans le but de formuler des recommandations pour améliorer la pratique, ce qui peut réduire l'exposition des patients aux rayonnements, tout en réorientant les ressources vers d'autres priorités. MéthodologieUne étude a été réalisée dans l'un des plus grands services d'urgence du Royaume-Uni, conformément aux lignes directrices du RCR. Toutes les demandes de RXA émanant des services d'urgence, quel que soit l'âge du patient, au cours d'une période de 28 jours, ont fait l'objet d'une évaluation rétrospective. Les patients n'appartenant pas au service des urgences et les examens abandonnés en raison d'un manque de coopération de la part des patients ont été exclus. RésultatsLe nombre total de demandes de RXA reçues par le service d'imagerie des urgences était de 169, dont 28 répondant aux critères d'exclusion. Sur les 141 demandes incluses, cinq demandes non justifiées ont été rejetées à juste titre. Les 136 demandes restantes ont été acceptées et réalisées, mais seulement 115/136 (84,6 %) d'entre elles étaient justifiées. Les indications justifiées et injustifiées les plus courantes étaient l'obstruction et les calculs rénaux, respectivement. Seulement 4 % des RXA signalées présentaient des anomalies pathologiques, tandis que 45/136 patients ont bénéficié d'une imagerie plus poussée. ConclusionLa faible proportion de résultats significatifs fait écho à des études antérieures, suggérant une surutilisation de la RXA. Plus de 80 % des demandes non conformes ont été effectuées, et la sensibilisation aux directives de justification peut être renforcée par la gouvernance clinique, des affiches ou un algorithme présenté précédemment. Le taux d'imagerie supplémentaire de 32,4 % enregistré dans cette étude, par opposition au taux de 73,7 % rapporté dans la littérature antérieure, mérite l'attention. Implications pour la pratiqueL'arrêt du recours excessif à la RXA peut minimiser la dose de rayonnement reçue et soulager la pression croissante en matière d'imagerie et de rapports, ce qui peut servir à d'autres patients qui bénéficieraient autrement de ces services.

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