Abstract
Le Decretum Gratiani a durablement façonné l’image du mariage chrétien. Comme lui, les Quinze Joies de mariage proposent des cas d’espèce, face auxquels le narrateur observe une distance critique qui semble garantir l’objectivité du discours. L’auteur anonyme a choisi certains éléments discutés au fil des quæstiones pour les soumettre à la logique négative que suivent ses récits : la femme humilie fatalement son mari ! L’ombre du Décret souligne, au-delà des topoï misogynes et misogames, le caractère référentiel des cas envisagés, surtout dans les dernières nouvelles. Une note plus grave s’immisce au sein du comique : les conflits conjugaux mis en scène sont en partie des conflits pour lesquels la justice peut être saisie. L’écart entre la loi (la théorie) et la vie (la réalité) nourrit à la fois le rire et le malaise du public confronté à la folie d’un monde à l’envers (conjugal).
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