Abstract

Après la seconde Guerre mondiale, la modernisation des techniques de sylviculture banalise la coupe rase transformant profondément les paysages ruraux. Dans les années 1960, de nouveaux mouvements sociaux contestent cette orientation et souhaitent une meilleure prise en compte de l’environnement. Si l’intégration paysagère des coupes rases permet d’apaiser les conflits dans les années 1990, cette solution ne répond que partiellement à une demande d’écologisation des pratiques sylvicoles. L’augmentation de la récolte de bois dans les années 2010 pose à nouveau la question de la place de la coupe rase dans les itinéraires sylvicoles. Acte technique, elle devient aussi un marqueur politique.
 Messages clés :• Avec le FFN, la technique de la coupe rase se mécanise se banalise et se dépolitise.• Dans les années 1960, l’impact écologique de cette pratique est à nouveau interrogé par les associations naturalistes.• Au cours des années 1990, elle devient le symbole d’une repolitisation et d’une écologisation des enjeux forestiers.

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