Abstract

Résumé La théorie de l’assurance nous enseigne que les individus qui bénéficient d’un contrat d’assurance sont moins incités à adopter des comportements préventifs, ce qui a pour effet d’augmenter leur risque. Dans le cas d’une couverture complète, ce phénomène, encore appelé risque moral ex ante , est poussé à son paroxysme et les assurés ne réalisent plus de prévention. Shavell [1979] montre que le contrat d’assurance optimal doit alors contenir une franchise afin d’inciter les assurés à avoir un comportement préventif. Dans cet article, nous remarquons que ce résultat se transpose mal au risque maladie, les individus internalisant les bénéfices de leurs comportements de prévention à travers leur état de santé. En représentant les préférences des assurés à l’aide d’une fonction d’utilité bi-dimensionnelle, nous montrons qu’une franchise n’est pas toujours optimale dans le cas de pathologie grave : elle induit une baisse de la richesse qui rend les efforts de prévention plus coûteux.

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