Abstract

Abstract.As a recent instance of transnational cooperation and governance, encompassing a novel combination of international and supranational legal properties, the International Criminal Court provides an instructive forum for considering increasinglycomplex sovereignty. This paper considers why Canada and the United States have pursued such divergent policies toward the Court. I argue that these postures are informed by their subjective conceptions of state sovereignty, a reflection of varying interests, values and capacities. As such, this case study illuminates factors that may influence patterns and limitations of transnational cooperation by states.Résumé.Comme exemple récent de coopération et de gouvernance transnationales, englobant une combinaison innovatrice de caractéristiques juridiques internationales et supranationales, la Cour pénale internationale constitue un forum instructif pour l'étude de lacomplexité croissante de la souveraineté. Cet article examine pourquoi le Canada et les États-Unis ont adopté des politiques aussi divergentes à l'égard de la Cour. J'avance que leurs positions sont fondées sur leurs notions subjectives de la souveraineté des États et qu'elles reflètent les divergences de leurs intérêts, de leurs valeurs et de leurs capacités. En définitive, cette étude de cas met en lumière les facteurs susceptibles d'influencer les modèles et les limites de la coopération transnationale entre les États.

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