Abstract

À l’époque des Lumières se déploie, chez des auteurs comme Leibniz, Voltaire, Hume ou encore Rousseau, une réflexion sur la nature de la connaissance. Dans cette contribution il s’agira de problématiser les ressorts et les limites de la connaissance du point de vue de la question de la causalité. Suivant Hume, comprendre la causalité entre deux événements, c’est établir des associations d’idées, mais encore faut-il pouvoir soumettre ces différentes associations à réfutation. Ainsi apparaît-il nécessaire de distinguer entre cause et effet, d’une part, et succession d’événements, d’autre part. De même, une explication réfutable scientifiquement est à distinguer d’une explication que l’on peut ni prouver, ni invalider. L’analyse s’attache à montrer que la confusion entre différents types d’explication conduit à obscurcir le rôle des passions moralisantes dans les explications causales qui se veulent scientifiques. Dans le même temps, l’auteur soutient que la démarche scientifique, en particulier en sciences sociales, ne saurait s’émanciper d’un type d’engagement à la fois moral et non dépourvu d’émotion et de passion.

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