Abstract
Quels liens pouvons-nous opérer entre le niveau de vulnérabilité étudiante et le type de ressources dont disposent les individus (solidarités familiales, aides sociales, recours à une activité rémunérée, etc.) ? À partir d’un cycle d’enquêtes par questionnaire mené à l’université d’Angers en 2008, en 2011 et plus récemment en 2022, l’article propose de rendre compte de l’augmentation de l’insécurité sociale ces quinze dernières années à l’aune de la reconfiguration du système de protection assurant la population étudiante face à un certain nombre de risques (financiers, relationnels, psychologiques, etc.). Alors qu’en Europe les systèmes d’aides aux étudiant-es convergent vers un renforcement du rôle du marché (Antonucci, 2014), nos résultats font ressortir qu’en France c’est avant tout le rôle de la famille qui s’est vu renforcé. Derrière le recul de l’État social et l’ébranlement progressif des solidarités publiques, nous montrerons dans quelle mesure les inégalités sociales entre les étudiant-es se creusent.
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