Abstract

AbstractUrban policy agendas are increasingly focused on the mobilization of active citizens and the propagation of cosmopolitan identities. This reflects a growing convergence between countries in urban policy thinking and practice, and greater uniformity in the terms and concepts that are used in different countries. This article draws on empirical evidence from Taipei, Taiwan to explore the form and character of changing urban policy agendas and their impacts on urban environments and communities. Taipei has undergone radical social, economic and political change in recent decades, and in the 2000s policymakers readily adopted the discourses of cosmopolitanism and community empowerment to legitimate major redevelopment projects. We develop the argument that this turn to cosmopolitanism lies at the heart of a paradox. On the one hand it is presented by policymakers as a radical, emancipatory programme that reflects wider shifts in the aspirations and expectations of increasingly active and globally oriented citizens. On the other hand, the term is used to underpin reactionary or conservative agendas that seek to sustain and extend existing power relations. The article argues that greater academic and policy attention needs to be given to the socially situated nature of cosmopolitanism and its characterizations in diverse contexts.Résumé Les programmes des politiques urbaines se consacrent de plus en plus à la mobilisation de citoyens actifs et à la dissémination d’identités cosmopolites. Ils traduisent le fait que la pratique et la réflexion en matière de politiques urbaines se rejoignent d’un pays à l’autre, et que les modalités et concepts utilisés dans différents pays s’uniformisent progressivement. Cet article s’appuie sur des faits empiriques concernant Taipei (Taïwan) pour examiner la forme et la nature des programmes de politiques publiques de la ville, dans leur évolution et leurs impacts sur les communautés et environnements urbains. Taipei a connu une transformation sociale, économique et politique radicale sur les dernières décennies, et dans les années 2000, les décideurs politiques ont volontiers adopté les discours du cosmopolitisme et de l’autonomie des communautés afin de justifier d’importants projets de réaménagement. Or, cette orientation vers le cosmopolitisme se trouve au centre d’un paradoxe. D’un côté, les concepteurs de ces politiques la présentent comme un programme radical d’émancipation reflétant les bouleversements globaux dans les aspirations et attentes d’habitants toujours plus actifs et mondialisés. De l’autre, la terminologie sous‐tend des programmes réactionnaires ou conservateurs qui visent à nourrir et développer les relations de pouvoir existantes. Il faut donc que la recherche et les politiques publiques s’intéressent davantage à la nature socialement située du cosmopolitisme et à ses caractérisations dans divers contextes.

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