Abstract

Avant même que la pandémie nous assujettisse à de nouvelles réalités et à de différents environnements d’enseignement et d’apprentissage, l’angoisse, la fatigue, le sentiment immobilisant et l’impression du désespoir étaient ressentis. Comme des sables mouvants, ces états de mal-être accablent les apprenant·e·s dans leur élan académique. Ce phénomène n’est certes pas uniquement une conséquence de l’arc pandémique. Depuis mon rôle comme enseignante et maintenant comme professeure, je l’ai vu sortir des boiseries et s’amplifier à un rythme alarmant. Or, mon rôle comme académique se forme et se transforme en réponse à ces observations. Noddings (2003) affirme que les relations du care sont des fins en soi, pas simplement des moyens d'atteindre nos résultats d’apprentissage; l’apport de la sollicitude dans la relation pédagogique entre apprenant·e et professeur·e est importante. Nos intentions pédagogiques à l’égard du curriculum demeurent-elles trop rigides? Notre pratique enseignante inclut-elle la possibilité d’entendre les voix stressées, les propos angoissés, les cœurs tourmentés? Sommes-nous à l’écoute de la condition humaine chez les apprenant·e·s? Bien que tout peut sembler bien aller, l’angoisse est réelle et il nous incombe d’y répondre. Cet article se penche sur les constats d’une réflexion pédagogique, selon la lentille d’une pédagogue à l’ère pandémique.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call