Abstract

L’œuvre d’art europeocentree s’est historiquement definie en tant qu’objet visuel unique. Or, a partir des annees 1960, des artistes ont fait eclater ce modele en artifiant le vivant et en revelant la portee artistique des clivages entre nature et culture, humain et non-humain. Des lors qu’elles rentrent dans une collection, que deviennent ces œuvres mixtes melant le vivant a l’objet ? A travers quatre etudes de cas recentes comprenant de la moisissure, des insectes, des animaux ou encore des corps humains, cet article vise a comprendre comment les charges de conservation font exister ces entites composites dans une collection, et dans quelle mesure leur caractere vivant peut etre preserve. Relevant les paradoxes de l’objectualisation de l’art et ses consequences, il s’attarde sur le role de la duree d’exposition ou du protocole dans le bricolage des ontologies pluralistes et provisoires de ces œuvres.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.