Abstract

La vigueur du palmier à huile sauvage est telle que cette espèce fait presque figure de « mauvaise herbe » dans les planta- tions de cacao négligées ou abandon- nées. Pourtant, le palmier à huile en Afrique de l’Ouest est très apprécié pour la production de vin de palme, et pourrait permettre aux agriculteurs de compléter et diversifier leurs revenus. Dans le cen- tre-ouest de la Côte d’Ivoire, la reprise du palmier à huile sauvage dans les an- ciennes plantations de cacao a joué un rôle important dans les années 1990, lorsque les paysans se sont trouvés confrontés à l’effondrement des cours du cacao et à des conflits d’héritage, qui ont entraîné l’abandon de nombreuses plan- tations de cacao où la densité des pal- miers à huile a rapidement augmenté. L’abattage des palmiers permettait de produire du vin de palme pour la vente et l’autoconsommation, générant ainsi des revenus, réduisant les risques et créant de l’emploi et de nouveaux dispositifs in- tergénérationnels et institutionnels. Dans les régions tropicales humides, les plantes d’importance économique locale comme les palmiers à huile peuvent ac- croître la résilience des agriculteurs aux chocs extérieurs. Au lieu de concentrer les efforts sur la seule intensification, il conviendrait d’évaluer les cultures de re- lais et leur impact sur la résilience de l’ar- boriculture sur l’ensemble du cycle de vie des exploitations.

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