Abstract
<titre>Résumé</titre>Les chercheurs étudiant la fécondité chinoise se trouvent dans une situation étrange depuis le début des années 1990. Alors que les nombreux recensements, enquêtes de fécondité et enquêtes démographiques annuelles fournissent suffisamment de données pour permettre des travaux approfondis sur la baisse récente de la fécondité, le sous-enregistrement et les incohérences dont souffrent de plus en plus les principales données font obstacle à de telles recherches. Ces difficultés sont aussi dues au fait que, si l’administration statistique publie quelques indices de fécondité corrigés, elle ne donne pas de détails sur les techniques utilisées depuis la fin des années 1990 pour effectuer ces ajustements. Cette recherche a pour objectif de combler certains manques de connaissances sur l’évolution récente de la fécondité chinoise, en analysant les incohérences des statistiques de fécondité provenant de sources différentes, puis en reconstituant deux séries cohérentes d’indicateurs à partir des nombres de naissances officiels publiés et de ceux corrigés par les auteurs. Ces calculs permettent d’examiner le déclin récent de la fécondité chinoise et de montrer que, même si le problème de la qualité des données est largement répandu, le sous-enregistrement de certaines données de fécondité n’est peut-être pas aussi important que le suggèrent les taux bruts de natalité et indicateurs de fécondité corrigés officiels. La forte baisse de la fécondité chinoise a commencé au début des années 1990. L’ISF, au lieu de stagner à 1,8 enfant par femme (chiffre officiel), est tombé au-dessous de 1,7 à la fin de la décennie, et continue de diminuer depuis.
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