Abstract

Dans ces pages, nous remettons en question le caractère essentiellement communautaire de la crise politique qu’a connu la Belgique entre 2007 et 2011. Cette crise n’est en effet que le dernier épisode d’un état de tension pérenne qui s’explique avant tout par la présence dans le pays d’un mode de scrutin entièrement proportionnel, les dynamiques communautaires ne venant se greffer par après – avec succès certes – sur ce système de plus en plus déficient. Sortir de crise, dans ce contexte, c’est donc avant tout modifier quelque peu les règles électorales dans une direction bien précise explicitée ici.

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