Abstract


 
 
 Dans la mouvance de la mondialisation, l'enseignement universitaire est soumis au Québec aux mêmes compressions budgétaires que le reste du secteur public. Mais jusqu'à quel point est- ce signe d'un changement plus fondamental de sa mission — d'un changement paradigmatique? Dans un premier temps nous comparons le financement des universités canadiennes aux autres pays de l'OCDE. Dans un deuxième temps, nous regardons l'évolution à long terme des provinces canadiennes, plus particulièrement du Québec. Par la suite nous analysons la situation de chaque université québécoise à la lumière de différents modèles théoriques: la collégialité de Clark, les modes de contrôles organisationnels d'Ouchi, et l'analyse paradigmatique de Niklasson. Nous terminons par une analyse des orientations du ministère de l'Education du Québec et en nous situant dans un schéma temporel plus long. En Amérique du Nord, le Québec semble avoir un modèle original, même suite aux coupes budgétaires. On y promeut des liens intimes avec le monde de l'entreprise, qui occupe d'ailleurs une place de plus en plus importante dans le financement des universités, mais on donne un rôle tout particulier à l'université. Il est moins d'être une entreprise de haute technologie soumise aux forces du marché, comme dans les pays plus "mondialiste," que le soutien à l'industrie nationale qu'on situe malgré tout dans une logique de mondialisation économique et technologique.
 
 

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