Abstract

Resume Le fer est un mineral implique dans la synthese de nombreux neuromediateurs. Parmi les 412 sujets de notre observation de pratique liberale de ville menee pendant 24 mois, 335 (soit 81,3 %) en majorite des femmes presentaient une carence martiale selon les criteres definis. L’instauration d’un traitement oral par fer element eventuellement associe au traitement psychotrope etait suivie chez les patients carences d’une regression/remission des symptomes chez 193 sujets. Le fer semble, en favorisant notamment la synthese des neuromediateurs mono-aminergiques, reduire l’hyperemotivite, l’anxiete, l’irritabilite, l’agressivite, la tristesse, l’anhedonie, l’apathie, l’asthenie, les dyssomnies, les symptomes neurovegetatifs, les troubles des conduites alimentaires, le syndrome des jambes sans repos, les performances cognitives et la probabilite du recours a l’hospitalisation psychiatrique. Le traitement martial est susceptible de potentialiser l’effet des psychotropes, voire d’agir comme un veritable antidepresseur, et sa poursuite est justifiee jusqu’a l’acquisition d’un taux de ferritine serique > 100 ng/mL et/ou d’un CST ≥ 30 %. Il est necessaire traiter la(les) pathologie(s) somatique(s) expliquant la carence en fer afin d’eviter la resistance ou la rechute symptomatique apres l’arret du traitement. Notre etude incite a prendre en consideration le profil martial des patients psychiatriques et a mener des etudes randomisees en double insu versus placebo incluant des criteres d’evaluation plus objectifs pour confirmer le role du fer dans les troubles et syndromes psychiatriques ainsi que l’interet du traitement martial dans la prise en charge therapeutique.

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