Abstract

Certains entrepreneurs ont plus de réussite que d’autres dans la création d’une entreprise et sa croissance, ce qui a amené de nombreux chercheurs à en rechercher les causes dans les pays développés, mais peu de recherches existent sur les pays africains. Dans cette perspective, l’objet de cette étude portant sur le Cameroun est double. D’une part, nous analysons l’effet combiné du capital psychologique et du capital social de l’entrepreneur sur la performance de son entreprise nouvellement créée. Le capital social de l’entrepreneur à travers les liens faibles et forts est considéré comme un modérateur de la relation entre son capital psychologique et la performance de sa firme. D’autre part, nous cherchons à identifier d’éventuelles différences entre les entrepreneurs ayant atteint un niveau d’hypercroissance et les autres dans un contexte où l’innovation n’est pas prépondérante.Les résultats des analyses économétriques montrent que le capital psychologique de l’entrepreneur et le capital social ont un effet positif sur la performance des entreprises nouvellement créées pris séparément. Mais, lorsque le capital social est combiné au capital psychologique, l’effet est encore plus fort. D’où le rôle modérateur positif joué par les forces de liens forts et faibles du capital social de l’entrepreneur.De plus, nos résultats stipulent que l’hypercroissance de certaines entreprises s’explique en partie par le niveau élevé du capital psychologique de leurs fondateurs, mais également par une combinaison effective de ce capital psychologique avec le capital social, intégrant les liens faibles et les liens forts. C’est cette combinaison qui leur permet de tirer un meilleur parti des liens forts et des liens faibles constitutifs de leur capital social, et d’atteindre l’hypercroissance. Au regard de nos résultats, des recommandations ont été formulées.

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