Abstract

Quelques vers du premier Livre de I'Enéide ont probablement fait plus que toute autre source pour diffuser le récit sur la fondation de Carthage par Didon. C'est dans ce Livre qu'Énée apprend, par la bouche de Vénus, le destin de la reine phénicienne qui, après de longs voyages, arriva un jour à l'endroit où la future Carthage allait s'élever. En fait, dit Vénus, les Phéniciens « achetèrent autant de territoire — de ce fait appelé Byrsa — qu'ils pouvaient entourer d'une peau de taureau ‘ ». A peine plus qu'une allusion, les vers de Virgile — qui est l'un de nos premiers témoins de ce récit — présupposent que les lecteurs connaissent déjà la célèbre ruse de Didon, faute de quoi ils ont besoin du commentaire d'un Servius : « Échouée en Libye, précise en effet celui-ci, Didon se vit d'abord chassée par Hiarbas ; ensuite, elle demanda, par ruse (callide), d'acheter autant de terre qu'une peau de boeuf pouvait en tenir (tenere).

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