Abstract

La consommation du vin, autorisee et sous le manteau, differe selon les hospices et les maisons de retraite de l’assistance publique, revelant ainsi la diversite des publics assistes au nom de l’âge au second XIXe siecle. Cette consommation releve bien sur d’une culture, mais aussi d’une prescription medicale et surtout d’une preoccupation morale. Cet article se propose donc de travailler sur la construction d’une norme de la consommation d’alcool pour le grand âge. Par ailleurs, l’ivresse est au cœur de la lecture des violences que font les directeurs d’hospice. Derriere la consommation du vin, c’est tout la determination morale du bon et du mauvais vieux qui surgit. Enfin, si le vin est central dans l’analyse des vices du mauvais vieillard assiste, il est aussi important dans les reclamations des vieillards. Le droit a la consommation de vin est un objet important dans la resistance que les vieux opposent a ceux qui encadrent leurs derniers jours ; l’analyser permet de questionner la marge de manœuvre dont disposent les pensionnaires de l’Assistance publique.

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