Abstract

En confrontant les trajectoires de Aylan, Yaguine et Fodé ‒ trois enfants décédés sur les routes de l’exil, devenus malgré eux des icônes médiatiques ‒ à la manière dont des artistes réinvestissent leurs parcours, il s’agira de se demander si ces productions sont en mesure d’opposer de la pensée au scandale, et à quelles conditions. Pour autant, si le traitement journalistique peut contribuer sous certains aspects à l’hystérisation, entendue comme spectacularisation et brutalisation du débat public, il ne saurait s’y réduire. Représenter autrement la migration ne se réduit pas à une contre-représentation idéologique des personnes dites migrantes ; c’est encore moins ajouter de la déliaison à la déliaison, c’est permettre de penser les conditions possibles d’édification d’un monde véritablement commun.

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