Abstract

The 4th of august marks an unforgettable date in the mind of the Lebanese people. On that day at exactly 6:08 pm, one of the largest non-nuclear explosions hit the capital of Lebanon, Beirut. Several tons of poorly stocked Ammonium Nitrate detonated due to a conflagration of fireworks stored nearby. The explosion was estimated to be around one fortieth (1/40) of the power of Hiroshima bomb. Although the city was moderately shielded by a massive grain silo adjacent to the blast, some residential buildings collapsed and the pressure wave which hit hard, destroyed properties and caused the death of hundreds and injured more than 7000 people. In the immediate aftermath of the explosion and for several days, a disaster emergency response was put in place for several days after the blast. The healthcare system in Lebanon, the emergency medical services, the international aid and the people of Lebanon, played a crucial role in mending the broken city. In this manuscript we described the emergency response on multiple levels: governmental, institutional and individual, but mostly at hospital level, revealing the challenges of medical management, especially the absence of pre-hospital medical regulations, triage difficulties and human resources mobilization as well as logistical difficulties such as documentation, identification and the use of personal protective equipments in the midst of a pandemic. In addition, we talk about the international aid support to the Lebanese people. The impact on the healthcare system in Lebanon was highlighted, as this explosion resulted in a surge of COVID-19 outbreak nationally. Even the most prepared healthcare system and the most well thought emergency plan response would have failed to address a disaster of this magnitude. It is thus important to learn from the mistakes and work on improving the response in order to deal with similar scenarios. The Lebanese experience should be a lesson for other countries in order to improve their emergency response plans in similar situations. Le 4 août marque une date inoubliable dans l’esprit de la population libanaise. Ce jour-là, à 18h08 exactement, l’une des plus grandes explosions non nucléaires a frappé Beyrouth, la capitale libanaise. Plusieurs tonnes de nitrate d’ammonium mal stockés ont explosé en raison d’une conflagration de feux d’artifice stockés à proximité. L’entrepôt a explosé avec environ un quarantième (1/40) de la puissance de la bombe d’Hiroshima. Bien que la ville ait été modérément protégée par un énorme silo à grains adjacent à l’explosion, certains bâtiments résidentiels se sont effondrés et l’onde de pression qui a frappé durement, a détruit des bâtiments et des hôpitaux et causé la mort de centaines de personnes et blessé plus de 7000 personnes. Cette explosion a été suivie d’une intervention d’urgence qui s’est prolongée sur plusieurs jours après l’explosion. Le système de santé au Liban, les services médicaux d’urgence, l’aide internationale et le peuple libanais ont joué un rôle crucial dans le rétablissement, toujours pas achevé, de la ville brisée. Dans notre présentation, nous avons décrit la réponse d’urgence à plusieurs niveaux: gouvernemental, institutionnel et individuel mais surtout au niveau hospitalier mettant en avant les défis de la prise en charge notamment l’absence de régulation médicale préhospitalière, les difficultés liées à la prise en charge médicale y compris le triage et l’allocation des ressources humaines ainsi que les difficultés logistiques comme la documentation, l’identification et l’utilisation des mesures de protection en pleine période de pandémie. De plus, nous avons parlé du soutien de l’aide internationale au peuple libanais. L’impact sur le système de santé au Liban a été souligné, car cette explosion a accéléré la recrudescence de l’épidémie COVID-19 à l’échelle nationale. Même le système de santé le mieux préparé et le plan d’urgence le mieux réfléchi pourraient ne pas faire face à une catastrophe de cette ampleur. Il est donc important de tirer les leçons des erreurs et de travailler à l’amélioration de la réponse afin de faire face à des scénarios similaires. L’expérience libanaise devrait être une leçon pour d’autres pays afin d’améliorer leurs plans d’intervention d’urgence dans des situations similaires.

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