Abstract

L'histoire économique de la France rurale est quelque peu désorientée. Jusqu'en 1968 — date de la publication d'un article critique sur les « fauxsemblants » d'une révolution agricole au XVIIIesiècle —, les historiens ne doutaient guère de l'importance des transformations que la France avait connues à l'époque des physiocrates. En rompant le cycle jugé infernal de la jachère « morte » par la diffusion des prairies artificielles, l'agriculture — et d'abord la « grande culture » — avait favorisé l'essor de l'élevage, ce qui avait accru les fumures et, par voie de conséquence, les rendements céréaliers. Chemin faisant, le perfectionnement de l'outillage, la multiplication des labours, l'intensification des assolements et les premières sélections végétales et animales — avant même la mérinisation — avaient contribué à élever la production agricole en qualité et quantité.

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