Abstract

Through critical and creative reflection, I consider what it means to be a Treaty Person in so-called Canada from the perspective of a settler educator. I focus on winter count making, which is a traditional practice of the Lakota (Sioux), Blackfoot, Kiowa, and Mandan Nations of the Prairies where symbols are created and used to recall significant events. I share about my own winter count making journey to invite reflection on Indigenous-Canadian relations in connection to education and shifting learning contexts. I build on my practice of artivism to decolonize curriculum by incorporating Indigenous métissage. The resulting artivist métissage offers a set of possibilities for learning from and with Indigenous knowledges and ways of knowing in an embodied way informed by an artful and relational stance. This approach is tied to an ecological understanding of imagination as inclusive and interconnected with human and non-human relations. Attentive to the risk of appropriation of Indigenous ways of knowing by non-Indigenous people, it offers educators and students, including pre-service teachers, entry points for thoughtful learning from and with Indigenous teachings. The paper concludes with considerations for thoughtfully incorporating the winter count tradition into educational contexts. Par le biais d'une réflexion critique et créative, j'examine ce que signifie être une personne issue d'un traité dans ce qu'on appelle le Canada, du point de vue d'un éducateur issu de la colonisation. Je me concentre sur le calendrier pictographique, une pratique traditionnelle des nations Lakota (Sioux), Blackfoot, Kiowa et Mandan des Prairies, qui consiste à créer des symboles et à les utiliser pour rappeler des événements importants. Je parle de mon propre voyage de fabrication de calendriers pictographiques pour inviter à la réflexion sur les relations autochtones-canadiennes en rapport avec l'éducation et les contextes d'apprentissage changeants. Je m'appuie sur ma pratique de l'artivisme pour décoloniser le programme d'études en y intégrant le métissage autochtone. Le métissage artiviste qui en résulte offre un ensemble de possibilités d'apprentissage à partir et avec les savoirs et les modes de connaissance autochtones, d'une manière incarnée et informée par une position artistique et relationnelle. Cette approche est liée à une compréhension écologique de l'imagination comme étant inclusive et interconnectée avec les relations humaines et non-humaines. Attentive au risque d'appropriation des modes de connaissance autochtones par les non- autochtones, elle offre aux éducateurs et aux étudiants, y compris aux enseignants en formation, des points d'entrée pour un apprentissage réfléchi à partir des enseignements autochtones et avec eux. L'article se termine par des considérations sur l'intégration réfléchie de la tradition du calendrier pictographique dans les contextes éducatifs.

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