Abstract
Cet article traite d’un cas particulier dans la métaphysique de la relation de Guillaume d’Ockham, à savoir la relation de composition entre la matière et la forme substantielle. Le cas théologique du triduum mortis soulève un problème pour les métaphysiques réductionnistes de la relation comme celle d’Ockham. Ce dernier peut-il en rendre compte sans accepter que certaines relations soient irréductibles à leurs relata ? Le point de départ de l’article est l’interprétation communément partagée sur la théorie de la relation d’Ockham. Je m’en sépare pour soutenir l’idée que, même si Ockham affirme que la distinction entre chose et mode d’être est inintelligible dans la plupart des cas, il pourrait avoir reconnu l’existence d’au moins un type de mode dans son ontologie.
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