Abstract

L'Accord relatif a la qualite de l'eau des Grands Lacs entre le Canada et les Etats-Unis est actuellement centre sur la pollution transfrontaliere et, en particulier, les dommages a la sante et a la propriete causes par l'exposition a des substances toxiques persistantes. Plusieurs scientifiques et plusieurs conseillers en matiere de politiques ont propose, en se basant sur l'approche ecosystemique et la theorie des systemes, que le programme fasse place a d'autres sujets bien en vue comme l'introduction d'especes exotiques, la biodiversite, la restauration des habitats, la gestion des peches, le developpement durable et la gestion du bassin des Grands Lacs. Toutefois, aucune de ces questions ne menace autant la souverainete nationale et les interets des deux parties que la pollution transfrontaliere. Par consequent, aucune d'entre elles ne merite le niveau d'attention porte, a juste titre et malgre les reductions budgetaires, au controle et a la limitation des rejets de substances toxiques persistantes qui continuent de nuire a la sante des poissons, de la faune et des humains. Nous recommandons plutot que d'autres institutions et traites, comme les nombreuses commissions du bassin des Grands Lacs ainsi que les gouvernements locaux, etatiques et provinciaux s'occupent de ces autres questions par l'elaboration d'autres accords bilateraux ou multilateraux et de mesures institutionnelles ameliorees.

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