Abstract

À la fin des années 1970, l’arrivée du structuralisme français aux États-Unis bouscule la théorie de l’art. La revue October est souvent présentée comme celle qui a assimilé cette pensée pour remettre en cause le formalisme promu par Clement Greenberg. À travers la notion d’« autonomie artistique », ce dernier défendait une approche consistant à penser l’art depuis les enjeux intrinsèques à la pratique de la peinture et de la sculpture, à distance des problématiques sociales et politiques. October dépasse cette pensée en s’appuyant sur des pratiques qui explorent d’autres médiums, comme l’art conceptuel, la performance ou le Land Art. Au même moment les revues Real Life, Semiotext(e) et ZG Magazine inventent, quant à elles, une approche qui s’écarte de l’attention aux typologies artistiques pour embrasser les questions sociales qui parcourent l’époque. Entre ces deux positions se dessinent différentes alternatives à l’« autonomie » selon Greenberg.

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