Abstract
Depuis le début des années 2000 semble s’établir un consensus à la fois criminologique et politique au sujet d’une nouvelle donne culturelle en regard de la question pénale. Dans le champ pénal, ce (relatif) consensus est saisi par le biais d’expressions telles que « virage punitif » et « nouvelle punitivité ». En sciences sociales, trois principaux groupes de symptômes sont utilisés pour établir le diagnostic de cette mutation générale de la pénalité : le boom carcéral, la prison post-disciplinaire, et la réémergence d’une pénalité « expressive ». Cette contribution propose de disséquer la façon dont le changement social, particulièrement dans le domaine de la pénalité institutionnalisée, est théorisé par les analystes du virage punitif. Les cinq ‘sociologies du virage punitif’ qui dominent les débats théoriques dans le champ pénal académique anglo-saxon sont ici analysées. Cette analyse révèle notamment leur timidité critique et leur conception réductrice du champ pénal.
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