Abstract

Un phénomène nouveau lié à la transition vers l'économie de marché dans les pays post-communistes est la présence de chômage déclaré. Les statistiques officielles montrent que les taux de chômage dans les PECO (Pays d'Europe Centrale et Orientale) se situent à des niveaux comparables, voire supérieurs à ceux des pays d'Europe de l'Ouest, alors qu'ils restent à des taux faibles (souvent inférieurs à 6 %) dans les NEI (Nouveaux États Indépendants issus de l'ex-URSS). Le but de l'article est d'étudier quels sont les facteurs macroéconomiques à l'origine de telles divergences. L'analyse est constituée d'une estimation économétrique sur données de panel portant sur la période 1991/1992-1996. Les résultats amènent à conclure, en premier lieu, que les variables influençant le chômage sont radicalement différentes entre les PECO et les NEI. En particulier, l'existence d'une courbe de Phillips est rejetée dans les deux régions, alors que la loi d'Okun n'est retrouvée que dans les PECO, le chômage étant déconnecté de l'évolution de l'activité dans les NEI. D'autre part, l'effet net de l'avancée des réformes sur le chômage n'est pas clairement tranché dans les PECO et n'apparaît pas être un facteur significatif en ex-URSS. Ainsi, l'idée selon laquelle les libéralisations engendrent une poussée du chômage n'est pas confortée par les résultats du présent article.

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